E-commerce et m-commerce
En 2014, le marché on line BtoC poursuit sa croissance à deux chiffres dans les segments spécifiques comme la Mode avec les produits de 2e génération, stocks invendus ou déclassés provenant du circuit classique, qui génèrent des flux importants.
Cette évolution profite désormais à d’autres marchés et offre dorénavant de belles opportunités aux produits plus techniques qui représentent un poids transporté non négligeable.
Dans l’air du temps, l’achat en ligne est à la portée des internautes « chronophagés » et le nombre d’acheteurs connectés continuent de progresser. Avec l’âge d’or du e-commerce et son évolution post 2010, ventes multicanaux, explosion du m-commerce et demain le m-payant tel que présenté par Apple ® lors de sa dernière keynote, nombre d’entreprises n’ont pas su s’adapter à l’élan de créativité du monde du virtuel, à la course effrénée à la compétitivité, à sa nouvelle organisation.
Le e-commerce qui a donné naissance à la e-logistique promettait à ces entreprises de réduire les distances donc les coûts pour atteindre une plus large clientèle. Elles n’ont pas réussi.
Au 21e siècle, la logistique est de plus en plus hétérogène et cumule les contraintes du digital : envois monocolis plus rapides et moins chers, horaires de livraison à la carte, coût global, e-relation, développement durable…
Il faut vendre au plus grand nombre, dans un délai plus court : les acteurs qui subsistent sur la place officient dorénavant dans le e-business qui requiert la mise en œuvre d’une artillerie lourde pour se hisser au rang des Pure Players.
En 2014, l’enjeu est de taille pour une entreprise qui démarre la vente en ligne et dont l’objectif est de transformer son audience et ses prospects en clients. Dans l’exercice de ses multiples fonctions, la tête dans le guidon, l’entrepreneur ne sait plus où donner de la tête.
Il faut partir du bon pied : rien ne sert de courir, il faut organiser à temps.
La voie de l’intelligence pourrait être la voix de la raison pour chercher à transformer l’information glanée sur internet en connaissance utile, notamment l’ergonomie d’un site web pour gagner et garder une clientèle exigeante…
Il faut trouver son équilibre : un jeu d’équilibriste.
La voie de l’intelligence pourrait être la voix de la réflexion autour d’une idée tryptique du e/m commerce intégrée à la stratégie de l’entreprise : achats virtuels, recherche d’instantanéité, divertissement…
Il faut libérer du temps : la création d’entreprise est consommatrice de temps.
La voie de l’intelligence serait celle des 80/20, une méthode universelle à appliquer pour apprendre notamment à gérer son temps selon l’optimum gain/effort : restreindre son champ d’actions pour protéger l’essence même de l’entreprise, capter la vision service de son modèle…
Il faut déléguer : externaliser la partie logistique.
La voie de l’intelligence pourrait être la voix du conseil opérationnel métier pour accompagner la réflexion et la prise de décision, donner le coup d’accélérateur au projet d’externalisation logistique e/m commerce, ce qui préserve la démarche entrepreneuriale et la motivation de l’entrepreneur.
Gardons cela en tête : de la stratégie aux opérations, il n’existe pas de discours unique pour réussir dans le commerce en ligne. Autrement dit, il n’y a rien de scientifique dans le fait de vouloir ou pouvoir lancer une entreprise dans ce domaine.
Le bon sens et une meilleure organisation donnent souvent du résultat!
Article rédigé par Chantal Brice, Consultante Partenaire Chrymelie