Utiliser ChatGPT dans la Supply Chain ? Chez Chrymélie nous sommes curieux de découvrir les applications pratiques des nouvelles technologies dans la Supply Chain. Dans cet article, nous explorons les utilisations possibles de ChatGPT, un outil rédactionnel utilisant l’intelligence artificielle. Le potentiel initial de cet outil et son amélioration continue peuvent permettre un gain temps formidable. Tel Charles Xavier, alias Professeur X, ChatGPT est un partenaire hypermnésique pouvant capter des informations à travers le monde. Même si l’outil a encore ses limites, car la justesse des réponses est à vérifier, on peut se demander si une révolution technologique est à l’œuvre. L’avenir nous le dira. Chat GPT & Supply Chain Chat GPT c’est quoi ? ChatGPT est un outil rédactionnel puissant utilisant l’intelligence artificielle. Sa particularité est de générer du contenu en fonction de ce qu’on lui demande. Il comprend le langage naturel et produit une réponse adaptée et vraisemblable. Cet outil est développé par Open AI. Il est en constante amélioration grâce à son apprentissage continu. En anglais, « Chat » veut dire « conversation » et GPT est l’acronyme de « Generative Pre-trained Transformer » ou transformeur génératif pré-entrainé. Pour faire simple, un transformeur est un modèle d’apprentissage profond pouvant s’appuyer sur d’énormes ensembles de données. Il permet de modéliser ces données avec un haut niveau d’abstraction. Un modèle pré-entrainé s’appuie sur une solution déjà existante pour résoudre un problème similaire. Au lieu de créer un modèle de toutes pièces, il utilise un modèle déjà pertinent comme point de départ. Répondre aux questions client La réponse aux questions client peut être encore plus accessible avec l’aide de ChatGPT car il déchiffre la demande du client, l’interprète et offre une réponse adéquate. Chat GPT a la capacité d’utiliser et de capitaliser sur les réponses déjà faites au quotidien par des agents d’assistance humains pour améliorer ses propres réponses. Il peut ainsi reconnaitre les problèmes courants liés à la qualité des produits, aux retards d’expédition ou des erreurs de facturation et trouver les mots adaptés en compilant ces apprentissages. De la même façon, il peut répondre aux FAQ, fournir des informations personnalisées sur le produit, ou aider les utilisateurs à naviguer sur le site web ou les applications. Macro Excel Même si l’automatisation des processus se fait de plus en plus via des applications Web, Excel est un outil encore très répandu au quotidien en Supply Chain. ChatGPT peut aider à automatiser les macros Excel en utilisant des techniques de traitement automatique du langage naturel (NLP) pour comprendre les instructions de l’utilisateur et les transformer en code VBA (Visual Basic for Applications). Voici les étapes générales que ChatGPT pourrait suivre pour automatiser une macro Excel : Comprendre les instructions de l’utilisateur : ChatGPT peut être entraîné à comprendre les instructions de l’utilisateur en langage naturel, telles que « sélectionner la plage de cellules B2:D10 et les trier par ordre décroissant ». Transformer les instructions en code VBA : ChatGPT peut utiliser des modèles de langage et des techniques de génération de texte pour transformer les instructions en code VBA, par exemple en générant le code suivant : « Range(« B2:D10 »).Select Selection.Sort Key1:=Range(« D2″), Order1:=xlDescending ». Exécuter le code généré : ChatGPT peut ensuite exécuter le code généré pour effectuer la tâche demandée par l’utilisateur. Il est important de noter que l’automatisation des macros Excel avec ChatGPT nécessite un entraînement préalable pour que le modèle soit capable de comprendre les instructions et de générer un code VBA précis. En outre, la qualité de la macro Excel dépend de la qualité des instructions fournies par l’utilisateur. A part la première phrase, tout ce paragraphe « Macro Excel » est la réponse faite par ChatGPT à la question : comment chatGPT peut-il automatiser les macro Excel ? Pas mal, non ? Il est même capable de donner les limites de son utilisation ! Formation personnalisée ChatGPT peut fournir une formation personnalisée aux collaborateurs en proposant des informations compréhensibles et adaptées à leurs besoins spécifiques. Cela peut être particulièrement utile lorsque les membres de l’entreprise proviennent de divers horizons. Grâce à ChatGPT, les collaborateurs peuvent accéder rapidement aux informations sur les processus de la chaîne d’approvisionnement, la terminologie et les meilleures pratiques. De plus, l’outil peut être personnalisé pour fournir une formation sur des sujets ou des domaines d’intérêt spécifiques, permettant aux employés de se concentrer sur les domaines les plus pertinents pour leur poste. Création de contenu pour sa marque Chat GPT peut aider à créer des contenus personnalisés, adaptés à un public ou un secteur pour valoriser sa marque ou son entreprise. Cet article en est un exemple. Il est possible de lui demander : Des mots-clés sur une thématique et de les inclure dans son article « Quels sont les mots-clés liés à la Supply Chain ? ». Des idées d’article quand on est en mal d’inspiration « Peux-tu me donner des idées d’articles sur la digitalisation de la Supply Chain ». De faire des recherches sur le contenu « As-tu des statistiques sur les entrepôts logistiques français ? ». De résumer un texte et/ou le traduire, on peut lui donner le lien d’un article en anglais et il le résume en français. De faire un plan « Peux-tu me donner un plan pour un article sur la digitalisation des entrepôts ? ». De rédiger un article complet. De faire certainement plein d’autres choses … Attention, cependant, à bien vérifier les données, elles ne sont pas toujours justes. De plus, il est essentiel d’enrichir le contenu avec son style rédactionnel et ses données pour ajouter de la qualité et de la valeur au contenu. Résoudre des problèmes Lorsque les équipes de la Supply Chain sont confrontées à des problèmes complexes ou sont bloquées dans un domaine particulier, ChatGPT peut fournir des solutions rapides en utilisant un système de traitement du langage naturel. En outre, grâce à ChatGPT, les équipes peuvent accéder à une mine d’informations, y compris les meilleures pratiques, des informations sur le secteur et des études de cas, pour mieux comprendre et résoudre les problèmes complexes liés aux processus d’approvisionnement. L’outil d’IA peut également
La Supply Chain expliquée à ma mère
Supply Chain A l’occasion d’un déjeuner familial, j’ai constaté que ma mère ne comprend pas le domaine dans lequel je travaille. Elle n’est sans doute pas la seule. D’où l’idée de cet article de présenter ce qu’est la Supply Chain, à quoi elle sert et en quoi elle est indispensable pour le consommateur. La Supply Chain concerne les entreprises produisant et/ou vendant un produit physique comme des livres, des voitures ou des croquettes. Pour simplifier, elle englobe entre autres activités : le transport de marchandises depuis un fournisseur ou vers un client, L’approvisionnement et la fabrication, le stockage des produits, la préparation de commandes. En anglais, « Supply Chain » veut dire « chaine d’approvisionnement ». Par extension, on utilise ces termes pour désigner toute la gestion des flux logistiques, du producteur jusqu’au consommateur. Par exemple, pour avoir un yaourt dans son frigo, la chaine débute chez l’éleveur, elle se poursuit dans l’usine agroalimentaire de transformation du lait, puis dans un entrepôt de stockage de produit frais et, pour finir, en magasin. Le transport synchronise chacune des étapes. Pour orchestrer le flux physique du yaourt dans le frigo, que faut-il ? Communiquer. La Supply Chain gère tout le flux d’informations entre les différents intervenants (fournisseur, producteur, entrepôt, magasin, etc.) Enfin, le troisième flux est le nerf de la guerre à savoir le flux financier. Supply chain Flux physique La Supply Chain est sollicitée pour mettre à disposition le produit au bon endroit, au bon moment et en quantité suffisante. Par exemple, les cadeaux à Noël, les chocolats à Pâques, les maillots de bain en juin. Le consommateur ne trouve pas son produit ? C’est frustrant pour lui, et représente un manque à gagner pour le magasin. Mais avoir trop de stock ce n’est pas bon non plus. On ne sait pas quoi en faire et ça coûte cher à l’entreprise car c’est du cash non disponible. De plus, le produit mis à disposition ne doit être ni périmé ni endommagé. Flux d’information En parallèle à ces flux physiques, le flux d’informations coordonne les intervenants. Le contenu d’une commande ? Quand doit-elle être livrée ? Le produit est-il en stock ? Ces informations sont à présent gérées par des systèmes informatiques et pas avec du papier et un pigeon. Sur certains sites de vente en ligne, on peut même savoir où est notre colis en temps réel (ou presque). L’informatique permet également d’optimiser les flux physiques et l’information. Par exemple un TMS (Transport Management System) va optimiser les tournées de ramassage, ou bien maximiser le taux de remplissage (voir l’article TMS : Un marché hétérogène et des acteurs variés – CHRYMELIE) L’industrie exploite les données qu’elle a en sa possession pour faire des prévisions de vente et ajuster sa production (voir l’article : L’industrie 4.0, quand la production manufacturière rencontre la science des données et la connectivité – CHRYMELIE) Flux financier Le flux financier remonte la chaine d’approvisionnement : le consommateur paye en magasin, le magasin paye le fabriquant, le fabriquant paye ses fournisseurs. C’est un flux particulier qui huile toute la chaine et met en œuvre des mouvements d’argent en sortie et en entrée. Un maillon de la chaine ne paye plus ? C’est Game Over. Si un fabriquant ne peut plus payer ses transporteurs, il n’est plus approvisionné en matière première et ne peut plus honorer ses commandes. Le fournisseur, de son coté, n’écoule pas sa marchandise. Conclusion Indispensable La Supply Chain fonctionne à flux tendu, avec des stocks, des coûts et des délais réduits. Quand un maillon vient à manquer, à cause d’une pandémie ou d’une guerre, c’est toute la chaine qui est mise à mal. La variation de la demande met aussi fortement en tension toute la chaine. Cela s’est vu par exemple lors du premier confinement avec la pénurie de masques ou, plus largement, les difficultés d’approvisionnements en produits provenant de la Chine en période de COVID. La guerre en Ukraine est un autre aperçu avec la pénurie de matières premières comme le blé, le bois ou les engrais. En dehors de ces crises qui la mettent en évidence, la Supply Chain fonctionne quand même très bien et sait s’adapter. Il est important qu’elle soit optimisée, avec des flux fluides, une communication efficace. Cela permet de réduire les coûts, les délais en garantissant la qualité. Les logisticiens et les transporteurs cherchent même à présent à ce qu’elle soit durable et respectueuse de la planète (Voir l’article : La Supply-Chain Durable, oui mais à quel horizon ? – CHRYMELIE) CHRYMELIE Cet article n’a pas comme but d’être exhaustif. Il part du constat que ma famille et/ou mes amis ne comprennent pas mon travail en tant que professionnelle de la Supply Chain. Chez Chrymélie, les consultants contribuent à des projets pour améliorer et mettre en place une Supply Chain efficace en s’appuyant sur les Systèmes d’Information. Experts de la Supply-Chain, ils ont un rôle de conseil et d’accompagnement des entreprises notamment au travers de formations certifiantes aux standards de la logistique. A propos de l’auteure : Eliane Consola est consultante / cheffe de projet SI Supply Chain au sein du cabinet CHRYMELIE et apporte sa connaissance des systèmes d’information logistique auprès de nos clients. Tel un cocher assertif, elle guide les équipes opérationnelles et informatiques pour mener le projet sur le chemin de la réussite. Retour page articles
Consultant MOA SI Supply Chain (H/F) – Lyon
La Société Cabinet de conseil créé en 2013 par deux associés issus du monde du conseil, Chrymelie a pour vocation d’apporter une réponse claire aux problématiques de nos clients. Nous nous appuyons sur des valeurs essentielles à nos yeux. Notre vision du conseil est avant tout basée sur une relation de confiance entre vous, nous et nos collaborateurs.Nous attachons une attention toute particulière à la qualité de la prestation fournie à notre client pour que l’investissement dans nos services soit toujours source de création de Valeur. Nous évoluons tout en favorisant le développement et l’épanouissement de nos collaborateurs.Nous sommes toujours attentifs aux dernières innovations et à l’évolution des attentes de nos clients.Nous visons l’excellence par la recherche des meilleures pratiques conjuguée à un pragmatisme opérationnel. Le Poste Poste à pourvoir immédiatement. En tant Consultant MOA Supply-Chain dans les Systèmes d’Information vous serez amené à réaliser les missions suivantes : – Piloter des projets de transformation– Accompagner nos clients dans la maîtrise de leur système d’information– Participer à l’ensemble des phases projets depuis la conception jusqu’à la formation des utilisateurs.– Auditer les SI existants– Aider au choix du SI en réalisant des cahiers des charges et en participant à la sélection des fournisseurs. La maîtrise d’un outil SI logistique (ERP, WMS, TMS, APS…) n’est pas obligatoire, mais vous devez déjà justifier d’une expérience significative associant la maîtrise d’un ou plusieurs outils SI et de la connaissance fonctionnelle Supply Chain. Grâce à l’expérience acquise au fil du temps vous serez amené à évoluer vers un poste d’encadrement des consultants moins expérimentés.Nous attendons également un investissement dans le développement du cabinet de conseil dont vous deviendrez un élément essentiel. Votre profil De formation Bac+5 minimum, vous disposez d’une expérience d’au moins trois / quatre ans dans le domaine des Systèmes d’information orientés Logistique / Supply Chain. La Connaissance de notre métier est essentielle. Vous êtes mobile en France voire à l’International. Vous avez l’esprit d’entreprise et le sens du service, vous êtes prêt à vous investir dans des challenges motivants.Vous avez le sens du contact, êtes organisé et autonome.Vous êtes curieux et passionné par le monde de la Supply Chain avec l’envie permanente d’apprendre de nouvelles choses. Avantages Pour nous le développement du cabinet de conseil passe par le développement de chacun de ses collaborateurs. Lieu Lyon Postuler Retour
PME : Le monde du Conseil est à vous !
Il paraît presque évident de dire qu’on ne peut pas comparer une PME à une grande entreprise. Pourtant, peu de cabinets de conseil savent adapter leurs discours et leurs interventions au contexte si particulier des petites et moyennes…
Supply Chain, un secteur critique particulièrement visé par des menaces Cyber
Cyber sécurité Comment se protéger efficacement contre les cyberattaques : conseils de l’ANSSI Les trente dernières années ont vu se développer les outils informatiques et les systèmes d’information de façon exponentielle et cet état évolue à chaque instant au point qu’aujourd’hui, une grande majorité des entreprises dispose d’outils informatique, généralement connectés à internet qui leurs permettent l’accélération des échanges, le stockage d’informations, l’accès à des biens et services partout dans le monde. Néanmoins, l’augmentation de l’utilisation des systèmes d’information et des outils connectés, augmente par la même occasion les possibilités d’attaques malveillantes de ces systèmes. Les systèmes en question représentent l’ensemble des supports (sites internet, serveurs, clés USB, bases de données, …), moyens techniques (réseaux informatiques, téléphoniques, satellitaires, …) utilisés pour l’échange de données, et le contenu qui y transite (données personnelles, financières, messagerie, …). (Arpagian 2010) C’est l’intrusion mal intentionnée de ces supports, moyens techniques ou contenu qui définit ce qu’est une cyberattaque. L’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) définit 4 catégories de menaces qui sont : (Français s.d.) Catégorie de menaces Cybercriminalité Exemple Usurpation d’identité pour obtenir, altérer, ou crypter des données et en faire un usage criminel Espionnage Exemple Recherche de renseignements (industriels, logistiques, …) afin de les exploiter ou de les commercialiser. Atteinte à l’image Exemple En rendant un service attendu inutilisable ou en altérant le contenu de pages web Sabotage Exemple Rendre inopérant tout ou partie d’un Système d’Information Mécanismes de propagation (liste non exhaustive) Il faut les distinguer des « mécanismes de propagation » ou techniques d’attaque mises en œuvre dont : Logiciel malveillants Exemple Logiciels espions utilisés pour voler les informations d’identification des employés, contamination en cascade des utilisateurs … Ingénierie sociale Exemple Phishing, fausses applications, usurpation d’identité, … Exploiter une faille de configuration ou de logiciel Exemple Injection de code SQL, saturation de la mémoire, … Attaque physique Exemple Modification physique du matériel, intrusion physique, … Force brute Exemple Deviner un mot de passe SSH, deviner une connexion web Open Source Exemple Recherche en ligne d’information d’identification, clés API, Noms d’utilisateurs Les attaques cyber impliquant la Supply Chain sont un problème de sécurité depuis de nombreuses années, mais la communauté semble avoir été confrontée à un plus grand nombre d’attaques au cours des 5 dernières années, et qui s’organisent toujours mieux au fil du temps. Parmi les attaques qui ont marqué les esprits, on note : « Wannacry » (mai 2017), logiciel malveillant de type « rançongiciel » autorépliquant ayant touché plus de 300 000 ordinateurs dans plus de 150 pays dont, plus particulièrement, l’Inde, les Etats Unis et la Russie en exploitant une faille de sécurité sur les OS Windows antérieur à Windows 10. Parmi les entreprises visées, Renault a dû mettre à l’arrêt plusieurs site industriels pour ralentir la propagation du virus dont au moins 4 sites en France pendant 2 à 4 jours. L’attaque s’est par ailleurs étendue à Nissan, membre de l’alliance en impactant à minima l’un de ses sites de production (Béziat 2017). « NotPetya » (juin 2017), logiciel malveillant de type « Wiper » (qui détruit les données) bien qu’apparaissant à l’origine comme un rançongiciel. Les cybercriminels se sont servi des principes de la Supply-Chain pour se déployer et avoir un impact significatif en termes de temps d’arrêt des systèmes, de pertes monétaires et de dommages à la réputation. Effets des attaques Parmi les effets de cette attaque, l’exemple le plus parlant d’un point de vue Supply Chain est celui de l’entreprise de transport et logistique Maersk. En effet, en tant qu’entreprise logistique, Maersk dépend de nombreux partenaires mondiaux pour maintenir ses opérations et ces partenaires dépendent eux même de Maersk pour assurer le fonctionnement efficace de leur chaîne d’approvisionnement. Lors de la cyberattaque, Maersk qui traite 1 container sur 7 expédié dans le monde a suspendu les expéditions et a limité ou arrêté ses opérations dans trois des plus grands ports du monde. Bien que la compagnie maritime ait réagi rapidement à l’attaque, elle a subi des pertes financières substantielles estimées à 300 millions d’Euros et généré pour ses clients des retards de livraison importants. Plus récemment une campagne d’espionnage numérique ayant probablement débuté en mars 2020 et qui n’a été identifiée qu’en décembre 2020 (FranceInfo 2020) a été possible par le biais d’une mise à jour compromise de l’un des logiciels de gestion et supervision des réseaux informatiques de l’entreprise Solarwinds. Près de 18 000 clients ont été touchés et parmi eux Microsoft, ou certains ministères français. La cible finale de cette attaque n’est pas identifiée, mais si celle-ci devait par exemple être Microsoft, les Cybercriminels ont, pour l’atteindre, utilisé une faille identifiée chez un de ses fournisseurs. L’importance de la Supply-Chain est attribuée au fait que les attaques réussies touchent un ensemble de clients qui font appel au fournisseur concerné. Par conséquent, les effets en cascade d’une seule attaque peuvent être répercutés sur l’ensemble des clients et fournisseurs, quel que soit leur rang dans la chaîne tant au point de vue risque cyber, qu’au point de vue activité de l’entreprise. En mai 2021, une attaque visant un oléoduc de l’entreprise Colonial Pipeline (près de 45% des carburants consommés sur la côte est des Etats-Unis), a entraîné une pénurie de carburant dans 30 % des stations-service autour des grandes villes, la modification du plan de transport aérien de vols long courrier et a poussé les autorités à prendre des mesures d’urgence pour faciliter l’approvisionnement et éviter la panique (France24 2021). Face aux menaces Les états mettent en place un certain nombre de mesures Préventives : Aux Etats Unis où une certification CMMC (Cybersecurity Maturity Model Certification) définit un niveau minimum de protection à avoir pour pouvoir être fournisseur (et ce, quel que soit le rang) du Département de la Défense. En France, l’ANSSI propose un MOOC (Massive Open Online Course) traitant de cybersécurité et qui permet de comprendre quels sont les risques et menaces liés au numérique (cybercriminalité, atteinte à l’image, espionnage, sabotage…) et quelles sont les bonnes pratiques à adopter (comment choisir correctement son mot de passe,
De l’intelligence des e-commerce et m-commerce ou comment se projeter dans la vente moderne
E-commerce et m-commerce En 2014, le marché on line BtoC poursuit sa croissance à deux chiffres dans les segments spécifiques comme la Mode avec les produits de 2e génération, stocks invendus ou déclassés provenant du circuit classique, qui génèrent des flux importants. Cette évolution profite désormais à d’autres marchés et offre dorénavant de belles opportunités aux produits plus techniques qui représentent un poids transporté non négligeable. Dans l’air du temps, l’achat en ligne est à la portée des internautes « chronophagés » et le nombre d’acheteurs connectés continuent de progresser. Avec l’âge d’or du e-commerce et son évolution post 2010, ventes multicanaux, explosion du m-commerce et demain le m-payant tel que présenté par Apple ® lors de sa dernière keynote, nombre d’entreprises n’ont pas su s’adapter à l’élan de créativité du monde du virtuel, à la course effrénée à la compétitivité, à sa nouvelle organisation. Le e-commerce qui a donné naissance à la e-logistique promettait à ces entreprises de réduire les distances donc les coûts pour atteindre une plus large clientèle. Elles n’ont pas réussi. Au 21e siècle, la logistique est de plus en plus hétérogène et cumule les contraintes du digital : envois monocolis plus rapides et moins chers, horaires de livraison à la carte, coût global, e-relation, développement durable…Il faut vendre au plus grand nombre, dans un délai plus court : les acteurs qui subsistent sur la place officient dorénavant dans le e-business qui requiert la mise en œuvre d’une artillerie lourde pour se hisser au rang des Pure Players. En 2014, l’enjeu est de taille pour une entreprise qui démarre la vente en ligne et dont l’objectif est de transformer son audience et ses prospects en clients. Dans l’exercice de ses multiples fonctions, la tête dans le guidon, l’entrepreneur ne sait plus où donner de la tête.Il faut partir du bon pied : rien ne sert de courir, il faut organiser à temps. La voie de l’intelligence pourrait être la voix de la raison pour chercher à transformer l’information glanée sur internet en connaissance utile, notamment l’ergonomie d’un site web pour gagner et garder une clientèle exigeante…Il faut trouver son équilibre : un jeu d’équilibriste. La voie de l’intelligence pourrait être la voix de la réflexion autour d’une idée tryptique du e/m commerce intégrée à la stratégie de l’entreprise : achats virtuels, recherche d’instantanéité, divertissement…Il faut libérer du temps : la création d’entreprise est consommatrice de temps. La voie de l’intelligence serait celle des 80/20, une méthode universelle à appliquer pour apprendre notamment à gérer son temps selon l’optimum gain/effort : restreindre son champ d’actions pour protéger l’essence même de l’entreprise, capter la vision service de son modèle…Il faut déléguer : externaliser la partie logistique. La voie de l’intelligence pourrait être la voix du conseil opérationnel métier pour accompagner la réflexion et la prise de décision, donner le coup d’accélérateur au projet d’externalisation logistique e/m commerce, ce qui préserve la démarche entrepreneuriale et la motivation de l’entrepreneur. Gardons cela en tête : de la stratégie aux opérations, il n’existe pas de discours unique pour réussir dans le commerce en ligne. Autrement dit, il n’y a rien de scientifique dans le fait de vouloir ou pouvoir lancer une entreprise dans ce domaine. Le bon sens et une meilleure organisation donnent souvent du résultat! Article rédigé par Chantal Brice, Consultante Partenaire Chrymelie Retour page articles
L’innovation au cœur de la Supply Chain
L’innovation est un vecteur de différenciation sur lequel l’entreprise, quelle que soit sa taille, est obligée de s’impliquer. Afin de rester compétitif, les entreprises doivent répondre constamment à deux problématiques centrales, à savoir l’optimisation de leur chaîne logistique (d’amont en aval) mais aussi repenser leur organisation globale.
Les bonnes pratiques de la logistique
Si les bonnes pratiques sont vraiment bonnes, pourquoi ne sont-elles pas généralisées ? Cette question en forme de provocation m’a été posée par un client lors d’une mission de conseil et m’a amené à pousser la réflexion.
La Convergence des Systèmes d’Information, juste une simplification des flux ?
La convergence est le fait de faire tendre deux entités vers un objectif commun, un même but, un même résultat. La convergence de systèmes d’informations s’inscrit dans cet esprit. Il s’agit de mettre en commun un outil informatique qui permettra de réunir en un seul système les besoins spécifiques de chaque entité.
Transformation digitale, le salarié numérique
« La transformation digitale se réfère aux changements associés à l’application de la technologie numérique dans tous les aspects de la société humaine. »
Elle désigne l’ensemble des processus qui permettent d’intégrer les technologies numériques dans les activités mais aussi dans l’organisation d’une société.